SEMAINE CINEMA

Publié le par Un autre Fred

Les-tucheSynopsis : « Lorsque les Tuche gagnent 100 millions d’euros à l’Euroloterie, tout change. Ils peuvent maintenant réaliser leurs rêves, et surtout celui de Cathy Tuche, partir vivre à Monaco. Les Tuche vont tout faire pour s’intégrer à cet univers de luxe et d’apparences, mais ils n’en maîtrisent ni les codes, ni l’esprit. De situations incroyables en gaffes monumentales, ils vont semer la révolution sur le Rocher. Pourtant, à force d’être eux-mêmes, les Tuche vont changer la vie de tous ceux qu’ils rencontrent, et finir par découvrir où est leur vraie richesse… Et selon la devise familiale, «Un pour Tuche, Tuche pour un ! »

Si je devais définir en 3 mots, et encore, c’est une vraie prose, je dirais : inutile, beaufitude, navet. Oui parce que pendant 1h24, je n’ai jamais eu le sourire aux lèvres pour souligner l’humour  minable des comédiens. Gros beaufs à l’accent pas très classe, accros aux patates et ayant érigé le chômage en apothéose de la carrière professionnelle, Jean-Paul Rouve (qui était déjà passablement pénible dans « Low Cost ») le père de famille à l’humour douteux « enlevez moi ces brushings de PD, tu ne va pas finir PD, il faut faire du sport », Isabelle Nanty jouant la mère (pourtant bonne dans d’autres comédies), Claire Nadeau alias Mamie Suze qui en boit toute la journée et les enfants (Wilfried tendance gay racaille, Stéphanie vulgaire et le petit surdoué mais qui le cache, Donald alias Coin-Coin), le film surfe sur la beaufitude à outrance. Ils ne forment pas la famille la plus classe de l'Hexagone, c’est le moins qu’on puisse dire ! Le réalisateur n’a d’ailleurs pas pris le nom d’un vrai village pour ne pas faire de la peine à de vrais habitants ! Olivier Baroux (l’ancien du duo de Kad & O) conjugue scénario sans aucun intérêt, rebondissements prévisibles et grosse morale indigeste et grotesque. Ça patauge dans les bons sentiments les plus navrants et nous inflige des leçons à base de « L'argent ne fait pas le bonheur ».

Verdict : en un seul mot (ou plutôt 4) : à éviter d’urgence.

 

Switch.jpgSynopsis : « Juillet 2010, Montréal, Canada. Sophie Malaterre, 25 ans, illustratrice de mode, voit arriver les vacances d’été avec angoisse. Pas de projet, pas d’ami, pas de fiancé... On lui parle du site switch.com qui permet d’échanger sa maison le temps d’un mois. Sophie trouve, par miracle, un duplex à Paris, avec vue sur la Tour Eiffel. Son premier jour est idyllique. Le lendemain matin, elle se réveille avec un corps décapité dans son lit. La police à ses trousses, elle va tenter de comprendre ce qui s’est passé pour rétablir la vérité. »

C’est le film que je suis allé voir aussitôt le début du générique des Tuche. Après avoir dit à deux vieilles à côté de moi d’arrêter de pouffer comme des pré pubères devant chaque bande annonce, j’ai pu constater qu’Eric Cantona, de prime abord, je n’étais pas forcément très enjoué, est un d’une justesse et d’une sobriété incroyables et ce rôle est exceptionnel. Karine Vanasse, actrice québécoise joue admirablement bien et les scènes sont  vous faire passer le rythme cardiaque à 200 à l’heure. L’histoire est très bien ficelée et à aucun moment on ne se doute de l’issue du film. Un des forces du film est de surprendre avec des rebondissements quand on s'y attend le moins, il impressionne aussi par le dynamisme de sa réalisation et notamment dans certaines scènes comme celle du face à face musclée entre l'héroïne et son « double » mais surtout lors de la poursuite dans une zone pavillonnaire.

Verdict : c’est bluffant, rythmé, exaltant, passionnant, sanguinolent à petites doses, bref à voir absolument.

 

Case-departSynopsis : « Demi-frères, Joël et Régis sont réclamés au chevet de leur père mourant aux Antilles, ils reçoivent pour tout héritage l’acte d’affranchissement qui a rendu la liberté à leurs ancêtres esclaves, document qui se transmet de génération en génération. Faisant peu de cas de la richesse symbolique de ce document, ils le déchirent. Décidée à les punir pour le geste qu’ils viennent de faire, une mystérieuse vieille Tante qui les observait depuis leur arrivée aux Antilles décide de leur faire remonter le temps, en pleine période esclavagiste ! Parachutés en 1780, ils seront vendus au marché comme esclaves. Les deux frères vont alors devoir s’unir, non seulement pour s’évader de la plantation mais aussi pour trouver le moyen de rentrer chez eux, au XXIe siècle. »

De prime abord, je me suis dit « encore un remake des Visiteurs à la sauce esclaves ». Et puis mon Chéri voulait se détendre et ne pas trop réfléchir… Pendant une heure et demi on a le droit aux plus vils caricatures d’un frère Joël, loser (Thomas Ngigol) vivant dans la banlieue, sortant de prison pour vol de sac d’une mamie maudissant la société, contre un autre frère Régis (Pascal Eboué) arriviste qui a tout fait pour s’intégrer parce qu’il est noir, conseiller municipal, habitant dans un quartier résidentiel. Mais la plus grande réussite de Case départ tient dans de l'objectif des comédiens : faire rire pour faire réfléchir : esclavage = racisme.Seul regret, il n’est fait aucune allusion à Victor Schœlcher joué par le petit garçon de l’entreprise familiale qui abolit l’esclavage en 1848.

Verdict : excellent comédie très surprenante

 

My-little-princessSynopsis : « Hannah et Violetta forment un couple hors du commun : Mère insaisissable et fillette en quête d'amour maternel, artiste fantasque et modèle malgré elle. Lorsqu’Hannah demande à sa fille si elle veut être son modèle, tout bascule dans la vie de Violetta qui vivait jusque là avec sa tendre grand mère. D’une enfance banale elle devient égérie du milieu branché parisien… »

Lorsqu’on a vu la bande annonce, on s’est dit que ce serait un film un peu bizarre. C’est une histoire vraie, celle d’Eva Ionesco, photographe et actrice, qui, a tenté d’exorciser le traumatisme d’une enfance volée. Isabelle Huppert est égale à elle-même dans les films que j’ai déjà vus à savoir folle et déjantée, elle n’a pas failli dans ce film carrément glauque. Ça frise l’inceste à chaque instant, la mère exigeant par moments de se déshabiller pour l’art, qu’elle ne comprends pas à 12 ans. On sent une espèce de souffrance dans les sentiments, l’abandon d’une mère qui aime sa fille style « fais un bisou à maman et dis lui que tu l’aimes ». La fille jouée par est d’une vulgarité incroyable, outrageusement maquillée, habillée de robes improbables, généreusement décolletées et juchée sur des chaussures au talon démesuré. Les rapports entre toutes les deux sont violents. Le film est très dérangeant mais a fortiori pas porno. Il donne à Isabelle Huppert, le rôle d’une mère blafarde, blonde sorcière, cassante, narcissique jusqu’à l’obsession, avide, cynique, et finalement perdue.

Verdict : fantasme d’intellectuel plus que d’artiste…


Sources synopsis : cinemactu.com

Publié dans CINEMA

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
G
<br /> <br /> PS: quant à Transformers 3, quitte à explorer "la face cachée de la lune" (titre secondaire du film!), il y a un moyen plus sympa de le faire, non?  <br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
G
<br /> <br /> Pour My Little Princess, j'ai appris que le film était même largement édulcoré par rapport à la vérité où la petite gamine se tapait carrément des vieux. En gros, la<br /> ciénaste a plutôt "tenté d'exorciser le traumatisme d'une enfance vIolée"...<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> <br /> Quoi ? Rien pour faire baver ? C'est un navet ton film ! :-)<br /> <br /> <br /> @JM : Harry et Ron se mettent torse nus, certes, mais c'est pas beau d'aller voir un film juste pour ça...<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
U
<br /> <br /> > JM : j'ai vu certains critiques sur Switch pas très bonnes, mais moi j'ai adoré !<br /> <br /> <br /> > Loup : tu parles que dalle, rien de croustillant à se mettre sous la dent, même pas des mannequins comme esclave !<br /> <br /> <br /> > TM : je suis sûr que tu as tout plein d'autres choses à faire que d'aller au cinéma ^^<br /> <br /> <br /> > Mers : le HP7.2 ce sera pour plus tard, je n'ai déjà pas vu les 3 précédents et pour Transformers 3, mon Chéri est un peu allergique mais ça me tente bien, mais il paraît que c'est un déluge<br /> d'images à te faire vomir tes 5 derniers repas !<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> <br /> @Mers : Je suis d'accord avec ton commentaire ^^. Surtout que dans HP 7 2ème partie, Harry et Ron se mettent torse nu et c'est que du bonheur pour les yeux (enfin les miens en tout cas).<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre