MOI AUSSI J'AIMERAIS BIEN Y ALLER !
Aujourd’hui a lieu le plus charming, le plus sweet, le plus incredible (but true), le most famous wedding in the century. Bon j’arrête avec l’anglais, vous l’aurez compris, c’est le jour J, l’union du Prince William (qui est de moins en moins beau quand même, vous ne trouvez pas ??) et de Kate Middelton (qui elle est superbe). Bon évidemment, je n’ai pas été invité, ce qui me chagrine compte tenu des relations que j’ai entretenu avec la famille royale, tant pis, je m’y suis résigné. La journée, décrétée fériée outre-Manche, moi je vais travailler et je regrette déjà ne pas avoir pris une journée de RTT pour la passer devant ma télé, événement suivi par 1,5 à 2 milliards de téléspectateurs !
J’ai donc fait quelques petites recherches sur le site dédié au mariage princier afin de récupérer le timing à la seconde près de ce mariage. Je sais, je suis dingue mais que voulez-vous, moi j’adore les mariages et encore plus les mariages princiers ou royaux.
Il devrait être onze heures en Grande-Bretagne, midi à Paris, lorsque Kate (en vrai, elle s’appelle Catherine) arrivera à l'abbaye de Westminster. La ponctualité étant la politesse des rois, elle aura, au pire, trois minutes de retard. C'est Philippa, sa sœur cadette et demoiselle d'honneur en chef qui l'aidera à s'extraire de la Rolls Royce bordeaux appartenant à la reine Elisabeth. Si elle a renoncé au carrosse traditionnellement choisi par la future épouse d'un prince, Kate a opté pour cette voiture parce qu'elle dispose de larges fenêtres et qu'elle permettra au public de mieux la voir. Pour la petite histoire, la voiture utilisée a accueillie le Prince Charles et son dindon lors d’une balade et ladite voiture a été souillée par un groupe d’anarchistes.
Lorsque la future princesse descendra de la voiture, les 1.900 invités devraient se lever comme un seul homme pour l'accueillir. À noter que ces derniers vont devoir s'acquitter de la révérence qui va bien au passage de Sa Majesté la reine qui devrait pour l’occasion faire comme d’habitude, la gueule.
C'est ensuite, et logiquement, au bras de son père Michael, que la jeune femme entamera sa lente marche vers l'autel. Elle sera également escortée par la quarantaine de musiciens de l'Orchestre de chambre de Londres, de l'organiste Robert Quinney, des 48 chanteurs des chœurs de l'abbaye de Westminster et des huit trompettistes de la cavalerie de la Maison royale.
Si tout se passe bien, une grosse heure plus tard, elle ressortira au bras de son prince de mari, William, deuxième héritier du trône d'Angleterre..
C’est la reine qui a donnera le lunchtime (en vérité des « canapés » en français dans le descriptif officiel). Les flashs des appareils photo devraient crépiter à plein régime durant le baiser sur le balcon de Buckingham et dans la soirée, c'est le père du marié qui recevra les 300 intimes ou ultra-privilégiés pour le dîner. À la fin de celui-ci, ils se partageront les deux gâteaux choisis par les époux. Celui de la future princesse, concocté par Fiona Cairns, est un gâteau à base de fruits, décoré d'une rose, d'un chardon, d'une jonquille et d'un trèfle, symbolisant le Royaume-Uni. Pour sa part, William a choisi le chocolat et sa petite madeleine à lui : un biscuit ressemblant à un cookie, dont la recette est née dans les cuisines de Buckingham.
Une fois le festin englouti, place à la danse… et à la lune de miel, qui aura lieu à Corfou.
Je leur souhaite (même s’ils ne liront pas ce blog aujourd’hui) une douce et heureuse vie avec beaucoup d’enfants !