POURQUOI AI-JE L'IMPRESSION D'AVOIR UN CONTRAT SUR MA TÊTE LORSQUE JE VOYAGE ?
Il y a quelques jours je vous racontais ici mes aventures un peu épiques lorsque je voyage. Et bien, il ne faut pas partir bien loin pour se rendre compte que j’ai définitivement la poisse et bien comme il faut. Par ailleurs, le fait de voyager avec moi peut aussi faire dériver vers de mauvaises aventures… Explications !
Mardi, j’avais prévu un déplacement à Bordeaux pour un workshop : en langage normal, des sessions de présentation de mon outil (enfin professionnel) ainsi que celui de ma collègue de Clermont-Ferrand. J’avais donc prévu ma tenue la veille au soir pour ne pas avoir à être en retard le matin pour prendre l’avion. Je me lève donc à 6h35 (oui parce que 6h30 c’était trop tôt), je me rase, prends ma douche, m’habille d’un délicieux petit jean moulant, d’une chemise exquise et d’une veste noire parfaite ! Oui je sais j’en fais trop, le tout associé à des chaussures noires toutes cirées et d’une ceinture assortie. Sauf que… lorsque j’ai fait mis mes chaussures, les lacets me sont restés dans les mains. J’étais déjà passablement à la bourre, une première merde est venue ponctuée cette journée. Comme je n’avais pas de paire de lacets, j’ai du changer mes chaussures et il était PARFAITEMENT IN-EN-VI-SA-GEABLE de devoir porter des chaussettes noires avec des chaussures marrons (les nouvelles avec des lacets tout neufs) ainsi qu’une ceinture pas assortie au reste. J’ai donc changé rapidement mes chaussettes, ma ceinture et mes chaussures.
Mais… oui il y a un mais. Je file donc presqu’en courant pour prendre la navette pour aller à l’aéroport et que vois-je à quelques mètres ? La navette qui part sans moi ! Il était 7h17, elle partait à 7h15 ! J’ai donc pris celle de 7h30. Mais… oui il y a un mais, au moment de payer dans le wagon, l’hôtesse me dit que son terminal de CB ne fonctionne pas ! Je n’avais rien d’autre sur moi. Elle me dit qu’elle m’attendra à l’arrivée pour me faire payer le trajet, sauf que je suis déjà à la bourre et que je n’aurai pas le temps d’attendre. Elle s’en fout, il n’y en aura pour 3 minutes. Sauf que 3 minutes quand on est sur le point de rater son vol, c’est énorme. J’attends donc qu’on arrive et là, je suis sur le quai et cette conne est en train de discuter avec le conducteur. Ni une ni deux, je suis parti en courant comme un dératé vers les terminaux (qui se situent quand même à 10 minutes à pied en marchant bien). Je transpire comme un bœuf. Je regarde les panneaux, la porte 21L m’attend. Je m’étais déjà enregistré sur mon Iphone avec mon code barre, j’étais prêt à embarquer…
Mais… oui il y a un mais. J’arrive aux contrôles, il est 8h05, l’embarquement commence à 8h15 et je vois devant moi pas moins de 80 personnes qui attendant les contrôles de sécurité !! Mais quelle poisse ce matin ! J’appelle ma collègue qui m’attend en salle d’embarquement et lui dit que j’arrive. Forcément, je sonne, comme d’habitude, rien à cacher pourtant. J’arrive donc à 8h15 pile pour embarquer, le front luisant de sueur, la chemise qui colle à la peau et les jambes engourdies. Je vais pouvoir me reposer.
On arrive donc tranquillement à l’aéroport, on prend un taxi… Mais… oui il y a un mais. Il ne prend pas la carte bancaire uniquement des espèces parce que le trajet est trop court ! Je n’ai rien sur moi, heureusement que ma collègue a ce qu’il faut, elle paye la course au chauffeur plus que désagréable.
On fait les présentations avec les équipes, il fait chaud ici, tiens… Ah oui, la salle de réunion n’est pas climatisée comme l’ensemble du site !!! Mais quelle horreur, j’ai du boire 2 litres d’eau dans la journée. Imaginez la chaleur dans une salle avec 10 personnes, 2 PC qui tournent avec un rétroprojecteur qui souffle comme un réacteur d’A380 !
La journée s’est plutôt bien passée, le taxi de l’aller nous attendait pour le retour toujours aussi désagréable. Nous passons les contrôles de sécurité, j’achète une boite de 21 canelés. Oui 21 parce que quand on aime, on ne compte pas ! Et on commence l’embarquement. Je présente mon téléphone et ma pièce d’identité, je commence à marcher vers la passerelle…
Mais… oui il y a un mais. Je vous ai dit plus haut que voyager avec moi peut être merveilleux porter la poisse… Ma collègue présente sa carte d’embarquement qui est rejetée parce que son vol est réservé pour le lendemain !! Nous travaillons pourtant pour une agence de voyages, mais ils se sont plantés dans sa réservation ! Elle est donc partie rapidement vers le comptoir Air France avec des agents pour le moins odieuses la traitant comme un « sous passager » puisqu’elle un « sous-billet » (la 1ère disait au téléphone à sa collègue : « elle a un billet je sais pas quoi, un billet gratuit Air France machin truc, j’arrive pas à revalider son retour pour ce soir » (c’était en fait un AD (agent discount) qui permet d’avoir un tarif préférentiel). A savoir qu’il restait des places sur le vol !! Bref le temps que l’agent #1 puis l’agent #2 lui disent « on y arrive pas », et la refasse traverser la sécurité pour aller au comptoir de vente à l’autre bout de l’aéroport et lorsqu’elle a pu enfin pu voir le responsable qui lui pouvait lui revalider son billet, il était bien sur trop tard, le vol avait décollé, et impossible d’avoir une correspondance pour rentrer chez elle. Elle est allée louer une voiture (une 106 toute pourrie), pensant faire tranquillement les 4h de route mais elle a mis 8h pour rentrer chez elle tout ça en étant debout depuis 4h30 du matin. Elle a été bloquée 1h30 dans des embouteillages pour sortir de Bordeaux, puis plus de 2h30 sur l’autoroute qui avait été coupée dans 2 sens à cause d’un accident (camion vautré sur toutes les voies, dans les 2 sens) !!
Et puis je ne vous parlerai pas du salarié d’Orange qui s’est immolé mardi et qui avait été muté à… Mérignac. C’est bizarre c’était la ville où j’étais toute la journée !! Non non, je ne prendrai pas à mon compte cette terrible coïncidence. De là à dire que je porte la poisse, il n’y a qu’un pas… !