QUI VEUT TRAVAILLER AVEC MOI ?
Aujourd’hui j’ai décidé de faire ma thérapie de groupe avec moi-même en essayant d’analyser mes travers et autres anomalies professionnelles, qui, pour les autres, peuvent être particulièrement pénibles. Et oui vous pensiez que j’étais un ange ? C’est vrai que je le suis surtout quand je porte cette auréole au dessus la tête et ces belles ailes en plumes d’oie que je cueille au fur et à mesure dans mes oreillers si confortables !
J’adore la sensation sur moi de cette légèreté de la plume tout en étant très chaude et comme je dors dans le plus simple appareil, je resterai des heures entières sous la couette rien que de sentir la douceur de la housse de couette sur mes jambes… et pas que, bref, là n’est pas la question pour aujourd’hui.
Vous voilà donc tout attentif à ce qui fait de moi cet être détestable que vous avez sûrement rencontré un jour :
Je déteste le bordel sur mon bureau : alors là, c’est la première chose que je regarde quand j’arrive au bureau. Ce matin, quand j’ai vu des serviettes en papiers, 2 bouteilles d’eau vides (et pourquoi ne pas les jeter, hein ? Pourquoi ?), et puis la chaise en vrac, moi ça me gonfle. Oui je sais, ce n’est pas grand-chose et vous avez raison, mais quand même, on respecte la personne qui vient occuper ledit bureau.
Je ne supporte pas l’approximation : ah là, sûrement le pire de tous ! Bah, oui, je suis super maniaque sur les documents et autres présentation à faire. Il y a une charte, pourquoi ne pas la respecter ? Pourquoi faire les choses à moitié ? Pourquoi ne pas respecter les polices de caractères dans les mails ? Pourquoi ne pas utiliser le correcteur d’orthographe parce que faire des fautes à quasiment tous les mots ? Moi ça me gêne un peu. Et puis je peux être très cassant. Ma façon de parler ou de répondre peut être de temps en temps un peu sèche surtout pour ceux que je côtoie au quotidien…
J’ai horreur qu’on ne me dise pas bonjour : surtout quand je prends la peine de le faire, enfin ce n’est pas un effort tout de même que d’être poli. Bah oui, au siège, quand on rencontre des gens, moi je dis bonjour, je suis provincial alors, je dis bonjour aux parisiens. Et puis, comme je suis tenace si on ne me répond pas, je répète. Ah ces petits stagiaires de la DRH qui te regardent en plus sans te répondre, je te leur mettrais bien une grosse claque !
J’ai horreur qu’on ne réponde pas aux mails que j’envoie : ce n’est pas compliqué pourtant, Windows offre de belles fonctionnalités et ben non, j’attends encore et encore. Et puis comme susmentionné, je suis tenace, je renvoie, encore et encore. Et puis, si ça ne réponds pas, je mets le supérieur hiérarchique en copie. Oh tiens, une réponse ! Bon j’attends tout de même le remplacement de ma souris pourtant demandé en juillet 2007. Je m’en suis acheté une avec mes propres deniers…
Je n’aime pas les gens qui parlent fort : surtout pour ne parler que d’eux. Et oui les « heureusement que j’étais là pour leur dire », les « ils comprennent rien » et autres « si j’avais fait moi-même, ça aurait été mieux fait ». Je ne citerai pas de nom, mais j’en ai une belle brochette qui me fait vomir, cette façon de considérer les gens en les prenant pour des débiles transparait en permanence dans leurs propos jusqu’au jour où le travail qui devait être fait ne l’est pas.
Je crois que je vais m’arrêter là pour aujourd’hui… J’ai toujours eu du mal à prendre du recul dans le travail. Ah le fameux recul qu’on te sert à tort et à travers quand on te met une pression affreusement malsaine en justifiant des objectifs à remplir. Pourquoi être désagréable quand on peut dire les choses simplement ? Je sais me remettre en question quand il le faut et ça fait beaucoup de bien. Et puis il faut bien travailler mais je mets beaucoup de cœur quand ça me plait. Comme tout le reste dans ma vie privée, mais ça fera l’objet d’un prochain billet et là… Comment dire, ça va être pire ! Si si, je suis (presque) invivable !
Maintenant reste une question à vous poser, au vu de ce que vous venez de lire, accepteriez-vous de travailler avec moi ?